La semaine précédente, un conducteur a été présenté devant le tribunal suite à une interpellation par les forces de l’ordre à cause de son comportement imprudent et grossier au volant. Résultat : son permis de conduire a été révoqué.
Les événements se sont déroulés au printemps dernier lorsqu’un homme âgé de 66 ans, accompagné de sa petite-fille de 14 ans, a perdu patience au volant. Le véhicule de ce conducteur, qui jusqu’alors avait un casier routier relativement propre, a été repéré par les forces de l’ordre lorsqu’il a franchi une ligne blanche continue. Malheureusement pour lui, une voiture de gendarmerie se trouvait directement derrière au moment de l’infraction. Ne pouvant ignorer cette violation du Code de la route, les forces de l’ordre ont pris la décision de le poursuivre pour le sanctionner. Ignorer les signaux de la sirène et les gyrophares était impossible pour le conducteur.
Une conduite périlleuse
Pendant cette course-poursuite, les forces de l’ordre dépassent la voiture suspecte. C’est à ce moment précis que le conducteur irrévérencieux leur lance un geste obscène. Se retrouvant derrière la voiture de patrouille, le sexagénaire adopte un style de conduite risqué comme le rapporte l’édition du mardi 12 novembre de nos collègues du bi-hebdomadaire régional Le Pays d’Auge. Tout d’abord, il commence par effectuer des appels de phares puis en s’approchant dangereusement avant de les dépasser en franchissant de nouveau une ligne blanche continue. Mais ce n’est pas tout. Ayant toujours sa petite-fille de 14 ans à bord, cet homme de 66 ans s’immobilise soudainement puis recule sur une centaine de mètres avant de repartir. Ce n’est qu’avec l’aide d’une seconde patrouille, sollicitée en renfort, que ce chauffard sera finalement arrêté.
Annulation de son permis de conduire
Aucune raison valable ne semble pouvoir justifier le comportement impulsif de ce conducteur. Mis à part le fait qu’il conduisait sans assurance valide, que son contrôle technique était périmé et qu’il avait bu plus que nécessaire.
Lorsqu’il a fallu exposer les faits au tribunal jeudi dernier, le mis en cause a simplement concédé un “ce n’est pas bien”. En définitive, ce conducteur a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et a écopé d’une amende de 90€. En outre, son permis de conduire a été annulé et il lui est interdit de le repasser avant deux mois.