Bonus écologique : précisions et décret imminent

Bonus écologique : précisions et décret imminent

Voici la réécriture de l’article en français :

Un décret à venir dans les jours prochains apportera certains éclaircissements qui n’ont pas été partagés ce jeudi après-midi. Toutefois, il est confirmé, sans grande surprise, que le gouvernement envisage une politique d’austérité concernant le bonus, le leasing social, ainsi que d’autres aides destinées à favoriser l’électrification du parc automobile.

“Le gouvernement est déterminé à promouvoir l’électrification des véhicules légers”, ont affirmé ses représentants, lors d’une conférence de presse convoquée ce jeudi dans le but de détailler les mesures de soutien à l’électrification des véhicules pour 2025. Mais la question demeure : est-ce vraiment le cas ? Certes, les aides à l’achat ne seront pas simplement supprimées, contrairement à l’Allemagne qui a déjà mis fin à ces aides dès la fin 2023, ce dont l’État se félicite. Néanmoins, ce n’est pas encore le moment de célébrer. Voici à quoi ressembleront le bonus, la prime à la conversion et d’autres subventions d’État en 2025.

Bilan sur le budget alloué

Le gouvernement va-t-il réduire d’un tiers le budget dédié aux aides à l’achat, passant ainsi de 1,5 milliard à 1 milliard, comme initialement prévu ? Difficile à dire pour le moment. En réalité, le montant total alloué par l’État l’année prochaine demeure incertain.
Une chose est sûre, 700 millions d’euros seront destinés principalement au bonus, et en partie au rétrofit, ce dernier, malgré son intérêt limité pour les particuliers, étant toujours maintenu.

Incluse dans le Projet de loi de finances (PLF) 2025, l’État subventionnera le leasing social par le biais d’un programme énergétique aux paramètres encore en cours de finition, séparé du PLF et non considéré comme un dispositif budgétaire. La somme totale devrait s’élever à environ 1 milliard d’euros (bonus + leasing social). Cela laisse à supposer, sous confirmation, que le gouvernement pourrait accorder près de 300 millions d’euros pour le leasing social.

  • Voir aussi – Voiture électrique : un ancien ministre très insatisfait de la baisse du bonus écologique

Des mensualités réduites pour le leasing social

Pour donner un point de comparaison, environ 50 000 dossiers ont été approuvés en 2024. À raison de 13 000 euros par dossier, l’État a consacré près de 650 millions d’euros exclusivement pour le leasing. En d’autres termes, le budget devrait être réduit de moitié.

C’est donc certain : l’État ne dépense désormais plus 13 000 euros par dossier. L’objectif est de garantir que les véhicules les moins chers proposés en leasing coûtent environ 100 euros par mois (objectif initial de l’administration) et non pas moins, comme cela a été observé en début d’année.

Si l’État double le nombre de bénéficiaires pour atteindre 100 000, conformément à son annonce initiale, cela signifierait qu’avec une enveloppe de 300 millions d’euros, il ne dépenserait que 3 000 euros par dossier

Le montant du bonus en 2025

Un décret précisant la plupart des annonces faites aujourd’hui sera publié sous peu pour une mise en œuvre immédiate, avant la clôture de l’année. Ce texte révélera notamment les modalités du bonus 2025. Ce que l’on sait pour le moment, c’est que tous les citoyens français pourront en bénéficier, peu importe leur revenu, et que le bonus s’élèvera à entre 2 000 et 4 000 euros. Pour comparaison, ce montant était d’au moins 4 000 euros en 2024, pouvant atteindre jusqu’à 7 000 euros.
Voici les montants en fonction de votre revenu fiscal de référence (RFR) par part :

  • 4 000 euros pour les citoyens dont le RFR/part est inférieur à 7 300 euros (pour les 5 premiers déciles)
  • 3 000 euros pour les citoyens dont le RFR/part se situe entre 7 300 et 26 200 euros (déciles 6 à 8)
  • 2 000 euros pour les plus aisés, dont le RFR/part dépasse 26 200 euros (déciles 9 et 10).

Suppression de la prime à la conversion

Autre point important, désormais confirmé : la prime à la conversion, aussi appelée prime à la casse, est supprimée. Le gouvernement justifie cette décision par une « volonté de rationalisation des dispositifs » et un « cadre budgétaire contraint ». Il reste également à connaître les détails du malus, notamment le durcissement confirmé de la partie liée au poids, ce qui pourrait toucher de nombreux véhicules électriques.

  • Voir aussi – Le barème 2025 du malus écologique

Crédit photo : Unsplash.
 

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