Le début de l’année 2024 avait été positif pour les immatriculations de voitures électriques, grâce à l’engouement suscité par le leasing social. On pourrait penser que 2025 ne connaîtrait pas le même succès sans une intervention similaire. Mais qu’en est-il réellement ?
La part de marché a progressé de près de deux points avec une augmentation des ventes de 15 %, clôturant le premier semestre 2024 sur une note positive pour les véhicules électriques. Une raison évidente à cela est le succès du programme de leasing social qui a permis à de nombreux Français d’acquérir un modèle sans émissions pour parfois bien moins que les 100 € envisagés par le gouvernement. Cette année, les consommateurs ont dû patienter, car le nouveau programme ne démarre qu’en septembre. Cela signifie-t-il qu’ils ont reporté leur achat ?
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Pas de hausse mais pas de désastre
Contre toute attente, la situation n’est pas aussi mauvaise que prévu. Certes, les immatriculations ont légèrement baissé, avec une décroissance de 4,4 % entre janvier et juillet. Cependant, la tendance est plus favorable que celle du marché automobile en général, qui est à -7,9 % sur les sept premiers mois de l’année. En outre, la part de marché a augmenté, passant de 16,9 à 17,5 %. Si l’on soustrait les 50 000 immatriculations obtenues facilement en 2024 grâce au programme de leasing social, les volumes de 2025 sont en réalité supérieurs.
Si les véhicules électriques continuent sur cette lancée, ils pourraient bien terminer l’année avec une progression en bénéficiant du relancement du leasing prévu pour le 30 septembre 2025. Même si l’on anticipe un engouement moindre qu’en 2024, en raison d’un budget plus restreint et de loyers moins séduisants, les 50 000 unités envisageables devraient trouver preneurs sans trop de difficulté.
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1 voiture diesel pour 3 électriques
En 2025, il s’est vendu exactement 168 191 voitures électriques depuis le début de l’année. À titre de comparaison, durant la même période, les immatriculations de modèles diesel sont tombées à 48 306 unités. De même, les voitures à essence non électrifiées sont à peine plus populaires que celles sans émissions, avec 219 766 vendues, soit une chute de 33,6 % par rapport à 2024. Cela s’explique par l’essor des véhicules hybrides (micro-hybrides et hybrides complets) avec plus de 100 000 ventes entre janvier et juillet et un total de 429 405 ventes.
À suivre, mais au rythme actuel, et malgré les réticences, l’électricité pourrait bientôt devenir la seconde énergie préférée des Français, après l’hybride. De plus, avec la diversification de l’offre, notamment dans les segments inférieurs, la situation ne peut que s’améliorer.
Source : CCFA